10 avril 2010

Taxi !

Nous arrivons à Salvador vers 18 heures. Il fait déjà noir. Éric propose de prendre le taxi.

Le taxi? Mais on avait convenu de prendre le bus, non? Je pensais que c’était réglé cette histoire. Et puis combien ça coute ce taxi?

85% des crimes violents à Salvador sont causés par le crack.

C’est écrit rouge sur blanc sur la fenêtre arrière de l’autobus justement.

25 reais, d’accord.

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Le chauffeur ne trouve pas l’hôtel. Ça fait plus de 20 minutes qu’on tourne en rond et il ne trouve pas l’hôtel. Je ne sais même plus combien de fois il nous a fait répéter l’adresse et le nom de la place.

«Alpha Hostel, hum, hum… Mais c’est un hôtel ou une pousa… ? »

POUSADA !

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Il stoppe le compteur (c’est trop gentil !)

«Je vous dépose ici. De toute façon ça ne doit pas être très loin. Ça va ? »

Ça va ????? Eille Champion, t’as besoin de te démerder pour nous trouver notre hôtel RITE NOWE !

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Bon… J’admets que je n’ai pas employé ces mots là, malheureusement, je n’ai pas encore atteint ce niveau d’éloquence en portugais. Mais il a du lire la détresse dans mon regard parce qu’il s’est démerdé pour nous trouver l’hôtel. On lui a donné 30 reais pour la peine.

Vague de chaleur

Ça fait du bien de sortir de l’hôtel, même quand il fait 41 degrés à l’ombre. Alpha Hostel, c’est comme une grande famille. Une grande famille envahissante. Déjà qu’hier j’ai du sortir avec Tamy et Amy, les deux néo-zélandaises, ce soir elles veulent remettre ça avec les quatre anglais, l’israélien qui voyage seul (un phénomène rarissime) et le français qui refuse de nous adresser la parole. Trop bizarre celui-là.

Il y a une rumeur qui court au Alpha, moi je n’y crois pas trop, mais il parait que le Buena Vista Social Club va donner un concert ce soir sur la plage. Je ne sais pas de quel Buena Vista il s’agit mais la dernière fois que j’ai vérifié, la plupart des membres avaient déserté le social club.

La ville entière s’est donné rendez-vous sur la plage de Barra et ça tombe bien parce qu’on n’a pas envie de chercher les autres. Le Buena Vista est tel que je l’avais imaginé, méconnaissable. C’est formidable, on se donne la peine d’aller jusqu’au Brésil pour assister à un concert de musique cubaine.

Blague à part c’était vraiment chouette cette soirée.



Une journée commme une autre à Salvador de Bahia...











26 heures

Vous ne pensiez quand même pas qu’on allait se retaper le trajet en bus jusqu’à Rio ! Au Brésil on fait comme les brésiliens, on prend l’avion. Aussi simple que cela, à se demander pourquoi on n’y a pas pensé avant.

03 avril 2010

Sampa

Jour 1

7h30
Arrivée à la station de bus, il fait encore gris, j’ai mal au ventre, Éric est en pleine forme.

8h00
Heure de pointe, impossible d’entrer dans le wagon de métro avec nos sacs. Je suis fatiguée et j’ai mal au ventre.

9h00
On est toujours sur le quai. J’ai envie de mourir un peu.



10h00
Arrivée à l’hôtel.

« You can have breakfast but check in is only at 12.»

J’ai envie de mourir un peu plus.

Midi
La chambre est au deuxième étage. J’essaie de trouver le meilleur moyen d’y accéder en dépensant le moins d’énergie.

12h15
Il y a un homme qui dort dans mon lit. Enfin, dans le lit que j’aurais choisi s’il n’était pas allongé là à ronfler en plein jour ! Eh bien oui, la chambre est en fait un dortoir pour quatre, je crois vous avoir déjà dit que le Brésil est hors de prix.

12h30
J’ai la tourista, la toilette est au premier.

Jour 2

9h00
On me réveille pour le déjeuner.

9h20
Je retourne me coucher.

J’ai oublié de vous dire que pendant que je m’éteins à petit feu, Éric en profite pour se promener dans la grande ville.

14h00
Je me lève. Contre toute attente, je suis encore vivante.

15h00
Je mets enfin le nez dehors.



Jour 3
Liberdade, c’est le quartier asiatique de Sampa. Il y a du monde partout, des passants, des musiciens, des vendeurs de rue illégaux (on en a vu un se faire ramasser par les policiers, les autres se sont sauvés.)



Sinon São Paulo c’est gris, que du béton et très peu de verdure. C’est gris mais loin d’être terne, il y a quelque chose ici qui donne envie de rester. Alors on reste.

Jour 4

Sushi! Ça fait plus de deux mois qu’on n’en a pas mangé et il parait qu’il y en a de très bons ici.

Jour 5

Il pleut à boire debout et on repart le soir même. On décide d’aller trainer au musée du foot. Quatre heures à regarder des séquences de match impossibles et des photos relatant l’évolution du sport national. Absolument brillant ! On a même vu LE ballon du Mundial 2010.

Ouro Preto

Une ville tout en côtes et en rues pavées qui fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Il se trouve également que c’est le berceau du premier mouvement d’indépendance, inspiré par la révolution française.

Parlant de la mère patrie, nous sommes officiellement en territoire francophone. Un couple de suisses, un français, quatre québécois à l’hôtel et dans les rues ça parle français à bouche que veux-tu. C’est d’un charme totalement dépaysant.




26 heures

C’est le plus long trajet que nous ayons fait en bus et certainement le plus éreintant. Deux heures pour se rendre à Belo Horizonte et 24 heures de plus jusqu’à Salvador de Bahia. Éric est malade comme un chien, toux et fièvre.

Le bus est rempli de :

(Prière de ne cocher qu’un seul choix de réponse)

a) Nuisances humaines qui refusent de dormir (et je ne parle pas là d’individus en bas âge)
b) Âmes charitable qui se sont donné pour mission de mettre de l’ambiance musicale
c) Dormeurs au sommeil agité par un mauvais cocktail de ronflements et d’hyperactivité vésicale
d) Toutes ces réponses

Et là, je ne sais pas si le chauffeur a peur que l’on meure tous de faim dans son bus et qu’on lui flanque ça sur le dos mais on s’arrête toutes les deux heures pour manger.

Mais qu'est-ce qui nous a pris de monter jusqu’au Nordeste ??? Dire qu’on était qu’à une dizaine d’heures de Rio…

28 mars 2010

Ordem e progresso (Ordre et progrès)

Nous entamons la dernière partie de notre voyage.

Premier choc : le Brésil est la sixième puissance économique mondiale. Ouais !

Autrement dit, le coût de la vie est nettement à la hausse par rapport à l’Argentine et nous sommes sur le point de découvrir la véritable signification du terme budget déficitaire.

Deuxième choc : le real semble avoir pris de la valeur ($$$$) depuis la dernière publication du Rough Guide to South America on a Budget en 2009.

Troisième choc : j’ai perdu l’usage de la parole. Les quelques mots de portugais dont je me souvienne se transforment en espagnol dès que j’ouvre la bouche. Je vais devoir trouver un moyen de remédier à cette situation parce-que je n’ai pas l’intention de passer un mois à dire tudo bem, obrigado.

Oscar Niemeyer

Nous nous arrêtons à Curitiba histoire de souffler avant de reprendre la route vers São Paulo. Il fait gris et plutôt frisquet à notre arrivée. Curitiba est une ville prospère qui se mérite le titre de Cidade Modelo da América Latina (Cité-modèle d’Amérique latine) en raison de son plan d’urbanisme exemplaire. Son système de transport en commun innovateur, le métro de surface, est l’un des plus efficaces que nous ayons vus jusqu’à présent. Mais une ville moderne c’est un peu triste sous la grisaille.

Nous nous promenons dans la vieille ville avant de prendre notre premier vrai repas brésilien (prato feito composé de riz, feijão, filet de poulet et salade) dans une gargote tenue par une famille asiatique. La visite du musée est remise au lendemain.

Le Museo Oscar Niemeyer est l’œuvre (car il s’agit bien d’une œuvre) de l’architecte du même nom; celui qui a conçu la ville futuriste de Brasilia au début des années 60. Quatre reais nous donnent accès à deux collections permanentes et pas moins de sept expositions temporaires. Impossible de tout voir mais nous nous attardons assez longuement dans la salle consacrée au photographe brésilien Vik Muniz et presque aussi longtemps sur l’étage Niemeyer. Le bonhomme a 102 ans, plus de 70 ans de carrière et il ne s’est toujours pas résolu à prendre sa retraite.
Chose étrange, les visiteurs prennent des photos des œuvres et les agents de sécurité ne semblent pas s’en formaliser. On ne s’est pas trop gênés.








20 mars 2010

Bon...

Le retour en Argentine a été assez pénible, particulièrement les deux premiers jours à Salta. Je n’irais pas jusqu’à dire que la ville est dépourvue de charme, mais ses principaux points d’intérêt se trouvent à plus d’une centaine de kilomètres du centre. Et comme nous avons largement dépassé notre maigre quota de tours guidés au Chili, il nous a fallu user d’imagination pour ne pas sombrer dans la déprime. J’en ai profité pour écrire et faire un peu de shopping, toujours bon pour me remonter le moral. Éric s’est consacré à fond à ce qu’il sait faire de mieux : se plaindre. De la bouffe argentine, de la très mauvaise couverture médiatique des jeux olympiques, de ses choix de lecture de voyage douteux, de ma lenteur à me préparer le matin, bref une partie de plaisir.

À Corrientes les choses se sont nettement améliorées, il faisait beaucoup trop chaud pour se plaindre, pour prendre des photos, pour penser. Température ressentie, 51 degrés, trois pas et on dégouline, jamais vécu un truc pareil. Nous ne sommes restés qu’un soir. Par contre je dois dire que notre hôtel était particulièrement joli avec des meubles d’époque, de la mosaïque de faïence dans la salle de bain et de très hauts plafonds.

De Corrientes à San Ignacio pour une visite des ruines jésuites. Que dire de cette ville, peut-on réellement appeler cela une ville ? Nous somme arrivés un dimanche et tout était fermé. Heureusement, notre hôtel était idéalement localisé sur un site des plus enchanteurs; et notre chambre, intimement nichée au cœur d’une forêt luxuriante. Le bonheur d’être en parfaite communion avec la nature…

Et alors que je m’apprête à plonger avec délice dans les bras de Morphée, un cancrelat, que dis-je, une coquerelle sort de je ne sais où pour se poser sur mon pied. Hystérique. Oui, ce mot est celui qui s’apparente le plus à mon état alors que j’attends dehors (dans la forêt des coquerelles) que l’autre finisse de tuer la chose. On m’assure que la chose est bel et bien morte et hors d’état de nuire. Je réintègre mes quartiers, toujours en état de choc, pour me rendre compte que la chose est en train d’agoniser sous le lit. Et rebelote dehors, je n’ai même plus la force de crier, un déferlement de larmes comme unique moyen de défense.

JE NE RESTERAI PAS UNE NUIT DE PLUS ICI !!!

Salta






Oups ! Je crois que celle-ci a été prise sur la rue Saint-Denis.

Puerto de Iguazu

Notre dernière destination avant de traverser la frontière pour le Brésil. La ville d’un seul attrait, mais quel attrait ! De quoi vous réconcilier une fois pour toute avec l’Argentine.










15 mars 2010

Oui, je suis en retard

Nous avons quitté le Chili le 16 février, seulement trois semaines après notre arrivée et sans avoir eu la chance de visiter la Patagonie. Un peu tristes, je dois dire, de devoir repartir si vite; il nous fallait regagner le pays du bœuf et des gauchos par le nord pour arriver au Brésil dans le délai fixé. Neuf heures de bus séparent San Pedro de Atacama et Salta. Nous avons eu une pensée pour tous ces voyageurs qui ont égayé notre court séjour au Chili.

À ce couple de québécois à la retraite que nous avons rencontré dans l’autobus à Mendoza en Argentine, que nous avons revu par hasard à Valparaiso au Chili, et retrouvé, encore par hasard, à Iguazu en Argentine ;
À cette suisse-allemande qui nous a fait découvrir la Chirimoya, un fruit à chair blanche très parfumée ;
Au français à l’accent chantant de Toulouse, qui tout comme nous, est arrivé à La Serena complètement crevé à cinq heures du matin ;
À Cathy, la petite chilienne de Santiago qui a partagé notre chambre à San Pedro ;
Et surtout, à Nathan et Justine, qui nous ont appris à jouer au Yatzy et avec lesquels nous avons passé une soirée inoubliable à se raconter des souvenirs de vacances en buvant du mauvais vin et du Pisco Sour ;
Certains ne seront partis que quelques mois, d’autres plus d’un an. Quoi qu’il en soit, je leur souhaite tous une excellente continuation de voyage.

09 mars 2010

J’ai oublié de vous dire que nous avons fait l’ascension de la plus haute dune de sable de la Vallée de la lune à Atacama en compagnie d’une célébrité.



Malheureusement, Éric n’a pas réussi à prendre une photo. Si vous aviez vu la foule qui se pressait autour du pauvre homme, c’en était presque gênant ;-)




Je vous laisse quand même une vidéo souvenir (que je dédie à ma collègue Lynn Habel), ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre une vedette internationale !

04 mars 2010

Dégustation de Pisco à Pisco Elqui : 5 000 pesos


Trek à Cajon del Maipo : 49 000 pesos

Cinq jours à San Pedro de Atacama: Priceless













03 mars 2010

Empanadas

Je crois que nous avons finalement atteint notre vitesse de croisière. Nous avons mis de côté le programme hyper chargé des premiers jours, impossible de soutenir un tel rythme durant trois mois. Sans compter qu’on n’a jamais assez d’argent pour faire tout ce qu’on voudrait alors pas de presse, on est en vacances... Les jours passent et on se lève un peu plus tard, on est de plus en plus oisif. Et les conversations deviennent aussi vides que le programme de la journée.

- Tu préfères les empanadas chiliens ou argentins ?
- Sais pas, mais celui qu’on vient de manger, c’est le meilleur à date.
- Hum, hum… L’empanada de mariscos à Laguna Verde était pas mal dans le top 10 aussi.
- Ouain… Je commence à penser que les chiliens sont meilleurs.
- ARRÊTE ! Deux sur le lot c’est pas fort, tous les autres étaient ordinaires.
- On a mangé une couple d’empanadas à Buenos Aires qui n’étaient pas super bons non plus.
- Pas aussi mauvais qu’ici. En Argentine au moins on a du choix, poulet, humita, verduras, arabe, criolla. Ici leur poulet est même pas assaisonné.
- Hum… Y’était vraiment bon aujourd’hui. Moi je préfère la pâte cuite au four, je trippe pas trop quand c’est frit.
- Non… En tout cas ceux qu’on a mangés avant hier à Empanatodos étaient vraiment mauvais. Franchement, 2 200 pesos pour 2 empanadas !
- De la viande et du piment, aucun assaisonnement. Je sais pas pourquoi c’était dans mon guide cette place là !
- Ton guide c’est pas une référence.
- En tout cas, les empanadas chiliens sont pas mal plus gros. Pis c’est quoi l’affaire avec leur maudit fromage Roquefort en Argentine. Ils mettent ça dans tout !
- C’est leur côté européen, je sais pas… De toute façon t’as des préjugés envers les argentins.
- Y’ont pas de classe, ils te sifflent sans gêne dans ma face ! Les chiliens y s’occupent de leurs petites affaires…
- Ah ça, les chiliens pour être discrets, ils sont discrets ! Ils me sifflent derrière ton dos au moins.


01 mars 2010

Nous étions déjà au Brésil lorsque nous avons appris la terrible nouvelle du séisme au Chili. Malgré les images de dévastation qui nous parviennent de Santiago depuis samedi, nous avons gardé un excellent souvenir de cette ville.

Selon le Rough Guide to South America on a Budget, la capitale chilienne n’est pas une destination où l’on devrait s’attarder trop longtemps, et je cite :

« While not a destination in itself, SANTIAGO is an easy city to arrive in and a pleasant place to spend a day or two. »

Nous sommes restés cinq jours et je préfère ne pas écrire ici ce que je pense de ce guide. Santiago est une ville à échelle humaine qui fourmille d’attraits historiques et culturels, en plus d’offrir de très bons restaurants et un panorama exceptionnel.





On a eu la chance de faire une randonnée en haute montagne à environ deux heures de route de Santiago.










Tout juste derrière moi, c’est Richard, un hongrois qui travaille à Santiago depuis le mois de janvier. Richard meuble ses journées de congé d’activités de ce genre. Sa prochaine affectation devrait le mener à Montréal, plus précisément à Ville Saint-Laurent puisqu’il travaille pour la compagnie Ericsson. Nous lui avons fortement conseillé de louer une voiture…

26 février 2010

Café con piernas

Une curiosité que l’on a découverte à Santiago. Dans ces cafés que l’on retrouve un peu partout à travers le centre-ville, les serveuses portent des talons vertigineusement hauts et des jupes plutôt courtes. Les consommations sont servies sur un long comptoir qui traverse l’établissement d’un bout à l’autre et on les boit debout, d’où l’appellation "café sur jambes".

Le plus répandu est sans contredit le Café Haiti ( allez savoir pourquoi ???). Et il va sans dire qu’on y sert le meilleur café con piernas de la capitale.




Que penser de ce logo sinon qu'il se prêterait beaucoup mieux à un club de foot européen.









20 février 2010

Laguna verde



Jamais je n’aurais imaginé que la mer puisse s’abattre avec une telle force sur une plage au nom si apaisant. Une fois de plus, les eaux glaciales et déchaînées de l’océan pacifique auront eu raison de l’homme…


19 février 2010

Llegó la poesía

Nous arrivons au Chili par Valparaíso. C’est ici qu’a été construite La Sebastania, la maison où vécut Pablo Neruda à partir de 1961. La Sebastiana domine le port de Valapraíso ainsi qu’une bonne partie de la ville. Le poète n’avait qu’à ouvrir la fenêtre de sa chambre pour découvrir, à son réveil, une cascade de petites maisons aux façades multicolores. L’inspiration matinale…





On ne peut que tomber sous le charme de cette ville.










18 février 2010

La dernière cène

Bodega Ruca Malen, Lujan de Cuyo




Éric a découvert le truc: il suffit que l’une des coupes soit vide pour qu’elle soit remplie aussitôt. Notez que cette photo a été prise avant l’hécatombe et déjà se lisent sur ce visage des signes de fatigue qui ne sauraient être attribuables à un manque de sommeil.




Et je passe l’alcootest haut la main !

Don't cry for me Argentina

Ce n'est qu'un au revoir.

13 février 2010

Sun & Mud

Il fait en moyenne 35 degrés le jour à Mendoza et la température descend rarement au-dessous de 25 degrés la nuit. Gustavo, notre hôte au Mendoza Lodging, nous explique que la région n’a pas vu l’ombre d’une goutte de pluie depuis les neuf derniers mois. Dans notre chambre, nous avons un lit et un ventilateur qui nous souffle de l’air chaud au visage jour et nuit. Cinq jours de ce régime et n’importe quelle personne sensée irait se rafraîchir à la piscine. Suivant la recommandation de Lydia, une ancienne collègue qui est passée par Mendoza quelques semaines avant nous, nous décidons plutôt d’aller nous « détendre » dans les eaux thermales de Cacheuta. En y repensant, je me demande si la chambre de Lydia était climatisée. Je lui demanderai à mon retour.

Dix minutes dans un bain d’eau bouillante, dix minutes dans le sauna chauffé par les eaux thermales, on s’enduit le corps de boue et on laisse sécher (cuire) le tout au soleil. Rincez et répétez autant de fois que désiré.

Résultat : une bonne insolation pour Éric et une très longue nuit de sommeil pour moi (je me suis écroulée dès que j’ai mis le pied dans le bus.)
Bon, j’admets que ce n’est pas si terrible que ça en a l’air. On a quand même passé une bonne partie de la journée dans le bain à remous.